Édition du mercredi 20 juin 2018
Les syndicats marquent leur mécontentement face au maintien du gel du point d'indice
Le torchon brûle entre le gouvernement et les syndicats de fonctionnaires. Au lendemain d'un rendez-vous salarial plus que décevant aux yeux des centrales syndicales, la réunion de lancement du 4e chantier « accompagnement renforcé des agents publics dans leurs transitions professionnelles » et « faciliter la mobilité » s'est également soldée, hier, par un échec. Huit syndicats (CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA-FP) ont, en effet, choisi de quitter la séance après avoir lu une déclaration commune marquant leur mécontentement face au maintien du gel du point d'indice annoncé la veille par Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des comptes publics. Le syndicat FO avait, quant à lui, choisi de boycotter la réunion de lancement du dernier chantier de la concertation visant à refonder le contrat social avec les agents publics.
Cette nouvelle prise de position unitaire intervient dans un contexte déjà tendu entre le gouvernement et les représentants de fonctionnaires sur une série de sujets : dialogue social, recours au contrat et rémunération au mérite. Autant de chantiers sur lesquels les syndicats ont également obtenu peu d'avancées de la part du gouvernement. « Les réunions s'enchaînent mais ce ne sont pas des réunions de concertation, déplore Bruno Collignon, président de la FA-FP. Simplement des réunions d'information. Ce n'est pas notre conception du dialogue social ! » Le front syndical, alors que se profilent les élections professionnelles à la fin de l'année 2018, est la preuve d'un profond désaccord face aux réformes gouvernementales en matière de fonction publique.
L'annonce par Olivier Dussopt du maintien du gel du point d'indice en 2019 est la principale pierre d'achoppement avec les syndicats. Ces derniers considèrent que les autres mesures annoncées ne sont pas d'ordre salarial et que certaines d'entre elles étaient déjà prévues comme la reprise du protocole de revalorisation des carrières « PPCR » au 1er janvier 2019 et la compensation de la hausse de la CSG. Les mesures nouvelles telles que la revalorisation du montant des jours monétisés au titre du compte épargne-temps et des frais de mission ne sont pas jugées à la hauteur des attentes des agents en matière de hausse de pouvoir d'achat.
Pour les employeurs territoriaux, la priorité porte davantage sur l'évaluation du coût des chantiers indemnitaires et indiciaires (PPCR et Rifseep) et du remboursement de l'indemnité compensatrice de la CSG, évaluation qui n'a toujours pas été faite.
En attendant une nouvelle date pour le lancement du 4e chantier, gouvernement et syndicats doivent se revoir le 22 juin pour la réunion sur les commissions administratives paritaires, sujet également de discorde.
Cette nouvelle prise de position unitaire intervient dans un contexte déjà tendu entre le gouvernement et les représentants de fonctionnaires sur une série de sujets : dialogue social, recours au contrat et rémunération au mérite. Autant de chantiers sur lesquels les syndicats ont également obtenu peu d'avancées de la part du gouvernement. « Les réunions s'enchaînent mais ce ne sont pas des réunions de concertation, déplore Bruno Collignon, président de la FA-FP. Simplement des réunions d'information. Ce n'est pas notre conception du dialogue social ! » Le front syndical, alors que se profilent les élections professionnelles à la fin de l'année 2018, est la preuve d'un profond désaccord face aux réformes gouvernementales en matière de fonction publique.
L'annonce par Olivier Dussopt du maintien du gel du point d'indice en 2019 est la principale pierre d'achoppement avec les syndicats. Ces derniers considèrent que les autres mesures annoncées ne sont pas d'ordre salarial et que certaines d'entre elles étaient déjà prévues comme la reprise du protocole de revalorisation des carrières « PPCR » au 1er janvier 2019 et la compensation de la hausse de la CSG. Les mesures nouvelles telles que la revalorisation du montant des jours monétisés au titre du compte épargne-temps et des frais de mission ne sont pas jugées à la hauteur des attentes des agents en matière de hausse de pouvoir d'achat.
Pour les employeurs territoriaux, la priorité porte davantage sur l'évaluation du coût des chantiers indemnitaires et indiciaires (PPCR et Rifseep) et du remboursement de l'indemnité compensatrice de la CSG, évaluation qui n'a toujours pas été faite.
En attendant une nouvelle date pour le lancement du 4e chantier, gouvernement et syndicats doivent se revoir le 22 juin pour la réunion sur les commissions administratives paritaires, sujet également de discorde.
E.Q.
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